“Réconciliation”, Fondation Henri Cartier-Bresson (Paris, 4 e ), jusqu’au 12 février 2023. Henricartierbresson.org
De retour en France après avoir dirigé les départements photographie du SFMoMA et du MoMa de New York, comment envisagez-vous ce nouveau chapitre de votre vie à la tête de la Fondation Henri Cartier-Bresson ?
Je suis très heureux de cette expérience passée aux États-Unis, à la fois sur la côte est et sur la côte ouest du pays. Pendant ces six années, j’ai beaucoup appris sur la culture américaine, sur le fonctionnement des musées, mais aussi sur la photographie elle-même. Et je suis ravi de revenir en France pour diriger la Fondation Henri Cartier-Bresson. C’est une institution qui est devenue une sorte de repère dans le champ des institutions photographiques internationales, grâce au travail d’Agnès Sire et de François Hébel. On parle beaucoup de l’extraordinaire programme qui a été développé, et je crois qu’avec le déménagement dans le Marais en 2018, cet ancien garage de la rue des Archives a été transformé en un vrai écrin d’intelligence