Ces rouages complexes représentent un Graal sans égal pour les collectionneurs
usqu’en 2016, la définition de « haute horlogerie » ressemblait à une auberge espagnole. Elle se nourrissait de ce que chacun y apportait. À savoir des calibres de grande technicité souvent accompagnés d’une maîtrise parfaite des finitions et de la décoration du garde-temps. Lancée par les manufactures helvétiques, cette appellation – on dit aussi « art horloger » – a émergé dans les années 1970 pour contrecarrer le raz de marée provoqué par l’apparition des montres à quartz japonaises mille fois plus précises que les toquantes à rouages mais aussi charismatiques qu’un conteneur de piles jetables… Quelques belles âmes, une poignée d’entrepreneurs et certains groupes de luxe décident alors de racheter les marques traditionnelles, lesquelles remontent petit à petit la