, diplômé d'architecture intérieure, n'ajamais oublié les mots précurseurs d'un de Ses professeurs: Le temps de déposer divers brevets à son bureau d'études, charpentes tridimensionnelles, enrouleurs et supports d'images puis de les voir volés, récupérés dans et XIX siècles aux Archives nationales, les moulures de Versailles en papier pierre, les chinoiseries Napoléon III en papier mâché… et installe son atelier dans une ancienne usine de métallerie à Nogent-le-Rotrou. Circuit fermé, zéro énergie fossile, rien n'y est gâché. Guy malaxe dans l'eau le papier recyclé et haché de livres et quotidiens, modèle, presse la pâte, s'adapte à son retrait (jusqu'à 80 %) après séchage par ventilation, à ses déformations qui en feront des pièces uniques. La pâte est teintée dans la masse de pigments naturels de noir, ombre, terre, bleu… et cirée contre les taches. Résistantes, les tables sur Ossature métallique sont vernies, enduites d'un durcisseur inaltérable, les chaises et leur « plaid » de papier, sont solides même dans un restaurant. Ses luminaires à lampes Led dans le dos nê chauffent pas, les bibliothèques à casiers peuvent accueillir livres, objets, les panneaux muraux se déclinent en motifs ou coloris à l'infini. Chaque « défaut » de ces œuvres d'art 100 % artisanales est valorisé à dessein. C'est le combat silencieux et esthétique de Guy Doat contre le monde standardisé. À coup sûr, son professeur approuverait.
