J’en pleurerais presque! Au moment d’appuyer sur le bouton Start Engine, je sens l’émotion me submerger. Un bruit de moteur, un vrai, parvient discrètement à mes oreilles. Vu le lot de voitures électriques et hybrides que nous essayons actuellement, renouer avec le filet de voix d’un bon vieux 4 cylindres thermique est une rareté. Un privilège. J’ai bien vu, en quittant la rédaction, le regard envieux de mes collègues, qui ne se sont pas privés de quelques taquineries : “Et tu pars avec quelle version de X1 ? Un iX1, forcément, ou un « e » quelque chose ?” Ce à quoi j’ai rétorqué : “Pas du tout ! Un 23i, tout ce qu’il y a de plus classique !” Enfin presque… Et je ne citerai pas l’auteur du tacle suivant : “Un moteur thermique ! Ouh là Guy L’Hospital et nous tous à la rédaction avons certes loué les qualités de la Mégane E-Tech, mais comment dire… Quand il s’agit de prendre la route et s’aventurer hors d’un champ d’action du quotidien, la voiture électrique réserve encore quelques… surprises. Au démarrage, le 2.0 est pourtant presque aussi silencieux, quasi inaudible. Logique, il est affublé d’une hybridation légère. Ah oui, quand même : ils ne sont pas fous chez BMW. Il faut bien trouver le moyen de le rendre “présentable”, ce 4 cylindres, au moment de relever les rejets de CO, et moins gourmand en carburant. Mais ici, l’hybridation se résume au strict minimum : un petit moteur électrique, logé dans la boîte de vitesses à double embrayage et alimenté par une batterie de 48 V, apporte un surplus de puissance de 19 ch et 55 Nm. Pas question de recharge, de prise et tutti quanti. Pas de mode 100 % électrique non plus, sauf sur de très courtes plages d’utilisation, pour effectuer une manœuvre tout au plus. Pour autant, au démarrage, le 4 cylindres s’ébroue en toute discrétion et fait profil bas… Pas longtemps.
AU SOMMET DE SON ART
Dec 01, 2022
11 minutes
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