Paris Match. Vous aviez quel rapport avec la musique classique avant “Maestro(s)” ?
Caroline Anglade. Ma famille ne m’y a jamais formée, je ne suis même jamais allée à l’Opéra petite, mais moi qui regardais “Le parrain” trois fois d’affilée, la musique me parlait beaucoup. Celle des films de Roberto Benigni, aussi. Et puis, un jour, j’ai rencontré un jeune acteur passionné de classique qui m’a fait découvrir Chopin, Schubert, Beethoven. On a toujours l’impression qu’il faut une oreille particulière pour apprécier ces artistes et lui m’en a parlé avec une vraie simplicité. J’ai notamment découvert “La sérénade” de Schubert que j’ai écoutée en boucle. Quand j’ai été coachée pour les séances de violon de “Maestro(s)”, c’est le morceau qu’on a travaillé.
Apprendre le violon à 40 ans, c’est donc possible ?
J’en avais 38 à l’époque