LES FAITS
a descente aux enfers du roi d’Espagne commence en 2012. Médusés, ses sujets découvrent des photos d’un safari à l’éléphant au Botswana, à environ 37 000 €… alors que l’Espagne subit un régime d’austérité qu’il a lui-même défendu. A peine deux ans plus tard, en 2014,révèle l’ouverture d’une enquête pour « blanchiment d’argent aggravé » contre la banque Mirabaud, où l’ex-roi aurait déposé 100 millions de dollars en 2008, une commission versée par le roi d’Arabie saoudite en marge de la construction, par une société espagnole, d’une ligne de chemin de fer locale. Corinna Larsen, une des ex-maîtresses de Juan Carlos, est d’ailleurs toujours poursuivie dans cette affaire, alors que lui ne risque rien, bénéficiant de l’immunité offerte par son statut de roi au moment des faits. Mais en novembre 2020, révèle que Juan Carlos et ses proches auraient utilisé des cartes bancaires mises à leur disposition par l’homme d’affaires mexicain Allen Sanginés-Krause. Le monarque déchu doit alors rembourser une dette fiscale de 680 000 €. Une régularisation qui lui évite un procès, mais ne lave pas son nom…