dans l’ de Gluck: Jean-Pierre Rampal, consolé par les cordes, aborde le solo en mineur au moment où le poète pénètre aux Champs Elysées, séjour des âmes vertueuses. Nul mieux que lui ne sut en exprimer le sens que lui donna Berlioz: « C’est d’abord une voix à peine perceptible qui semble craindre d’être entendue; puis elle gémit doucement, s’élève à l’accent du reproche, à celui de la douleur profonde, au cri d’un coeur déchiré d’incurables blessures, et retombe peu à peu à la plainte,
Jean-Pierre Rampal Le souffle de l’épopée
Nov 24, 2022
3 minutes
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