e premier chapitre de cet ouvrage au style racoleur est le plus malmené. Tout ce qui traite de la période médiévale est un tissu d’approximations et d’erreurs grossières: il n’y, de et de au Moyen Age; les neumes ne sont pas des petites notes carrées et losanges; le d’Adam de la Halle n’est pas un drame liturgique; avec trois motets à son actif, le même Adam de la Halle ne peut pas être appelé « le roi du motet ». Ce qui suit n’est guère mieux. La mention des cornets à pistons dans l’ de Monteverdi témoigne, pour une cheffe (ce qu’est Mélanie Levy-Thiébaut), d’une curieuse méconnaissance de l’orchestre. Ce n’est pas le duc de Guise qui « remarqua » Lully, mais son frère Roger, « chevalier » de Guise. Faire de Haydn le « père de la symphonie » est oublier un peu vite Sammartini et Stamitz. La dernière sonate pour piano de Beethoven et les sont deux oeuvres tout à fait distinctes. On mettra au rang des raccourcis hâtifs le schéma simpliste de la forme sonate et le saupoudrage vingtiémiste, à celui des fantasmes la possibilité que Gershwin, mort en 1937 ait fréquenté Herbie Hancock, né en 1940.
Une histoire qui raconte des histoires
Nov 24, 2022
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