ans les années 1970, l’US Army et l’OTAN se perçoivent en situation d’infériorité numérique, doctrinale et technologique par rapport aux armées : une approche globale de l’espace de bataille, mêlant l’héritage doctrinal de l’Armée rouge et de la Wehrmacht, mâtinée de puissance de feu , qui vise à articuler trois zones interdépendantes. Au contact, le tandem constitué par le char Abrams et le blindé d’infanterie Bradley doit l’emporter. Sur les arrières du premier échelon soviétique, l’artillerie, les hélicoptères d’attaque et les lance-roquettes MLRS bâillonnent les canons adverses et neutralisent les réserves des armées de front. Enfin, l’USAF neutralise le second échelon soviétique destiné à exploiter une percée. L’objectif est l’inverse de la : frapper l’attaquant pour bloquer son offensive. Jamais appliqué en Europe, AirLand Battle détruira l’armée irakienne en 1991.
