Nouveau propriétaire de Twitter, à la veille des midterms le milliardaire fait peur à l’Amérique
Musk et Trump ont les mêmes principes : antisystème, ultralibéraux, n’hésitant pas à dire n’importe quoi
Par Romain Clergeat
En une phrase, prononcée en fin de conférence sur les résultats de Tesla en septembre, Elon Musk avait annoncé la couleur : « Nous allons évidemment payer beaucoup trop cher. » Selon les analystes, Twitter vaut 25 milliards de dollars ; il l’acquiert pour 44 milliards de dollars. Un achat surpayé est un investissement qu’on célèbre avec une machette. Pas avec une flûte à champagne, inutile pour procéder aux coupes franches qu’il compte entreprendre. Problème : Elon Musk est un bâtisseur, pas un dégraisseur. C’est la première fois qu’il rachète une entreprise. Entrepreneur de génie, sûrement. Manager de sociétés en difficulté, cela reste à voir.
Sa première injonction aux salariés de Twitter les fait sourire. Surtout les développeurs, à qui il est demandé d’« imprimer 50 pages