Confort ❯ Sous une bonne étoile !
Jadis jugées fermes, les automobiles allemandes sont désormais, à quelques rares exceptions près, globalement douillettes. Demeurent néanmoins quelques disparités, parfois liées au positionnement de la marque…
Contrairement aux autos françaises, alors vantées pour leur moelleux, les allemandes n’étaient pas vraiment synonymes de confort dans les années 1980-1990. Pas tant à cause de leurs suspensions, assez souples à l’époque, mais plutôt de leurs sièges, pas toujours tendres avec le bas du dos. Y compris chez Mercedes, dont les indestructibles séries 200/300 (générations W123/W124) ont alors popularisé le fameux couvre-siège à boules auprès des taxis. Rassurez-vous, tout cela n’est plus qu’un mauvais souvenir… Stuttgart peut même s’enorgueillir de proposer aujourd’hui (en compagnie – cocorico – du couple Citroën/DS) la gamme la plus confortable du moment (sièges, amortissement, insonorisation). Seule la Classe A se comporte encore un peu trop sèchement, mais elle s’adresse à une clientèle plus jeune, qui lui pardonne volontiers ce trait de caractère. Douceur et silence : deux pierres angulaires également pour les modèles conçus chez Audi et Volkswagen, dont nous avons rarement remis la douceur en question dans nos essais, qu’il s’agisse de berlines ou de SUV. Seules exceptions, les variantes sportives badgées “S”, “R” ou “GTI”, qui privilégient l’efficacité et les sensations de conduite au confort. Joli compromis