Une image traverse l’esprit de Guillaume Durand quand il repense aux dimanches de son enfance : son père en train de faire griller des côtes de bœuf sur deux tombes recyclées en barbecue pendant que sa mère était à la messe. C’était dans leur maison de campagne, à Autouillet, près des lions de Thoiry. Le jardin avait beau être un cimetière désaffecté et la maison l’ancien logis du curé planté face aux monuments aux morts, Lucien Durand ne croyait qu’aux forces de l’art pour élever son âme.
À sa mort