L’avis de Mélina Priam
J’ai été surprise par le comportement routier, bien moins “pépère” que ne le laisse penser le gabarit.
Sur certains marchés, américains notamment, la star Nissan, c’est lui ! Il était là avant ! Avant ses benjamins Qashqai et Juke. Avant nombre de SUV et crossovers qui trustent désormais le Top 10 des ventes chez nous. Pour autant, il n’a jamais vraiment voulu quitter la scène de la vieille Europe. Né 4x4 pur et dur, il s’est au fil des trois générations précédentes réinventé en s’allongeant, en jouant la carte familiale et même en se déclinant en “simple” deux roues motrices. Alors, ce n’est pas aujourd’hui qu’il va renoncer. Au contraire, ce, le constructeur japonais y croit moyen :, justifie Nicolas Tschann, le directeur de la gamme Crossover. Derrière l’appellation se cache un ensemble hybride non rechargeable qui associe donc une mécanique thermique à un, ou deux dans le cas des versions e-4orce, moteur(s) électrique(s) et à une petite batterie qui s’auto-recharge en roulant. En somme, l’hybride de Toyota et Honda. À la nuance près que chez Nissan, contrairement à ses rivaux, l’hybride est plus électrique que thermique. Comprenez que c’est le(s) moteur(s) électrique(s) qui entraîne(nt) les roues.
