Cette phrase de Rabbi Nahman de Bratslav, l’un des maîtres de l’hassidisme, courant mystique du judaïsme, infuse dans son esprit. Gérard Garouste la cite dans livre écrit avec Judith Perrignon. Si l’homme, dans cet ouvrage, éclaire sur de Dante, d’Ovide, Rabelais, Cervantès, Borges, le talmud, la kabbale, la Bible. Les lectures qu’il en fait sont riches de questionnements. Il passe de la philosophie à la philologie et à l’étude des signes. « » Et c’est exactement ce que font ses oeuvres aux messages initiatiques. Son trait dit figuratif, revendiqué, à rebours de son époque, de l’art conceptuel, n’en amoindrit point leur mystère, il le renforce. Gérard Garouste se retrouve souvent parmi ses personnages, fantaisiste et rieur. Comme il le remarque, cet humour met en valeur « ». On n’est jamais loin de Kafka. Le parcours labyrinthique de l’exposition montre les rouages de la création de celui qui, autodidacte, commence par des fresques au Palace, dont une araignée géante que Louise Bourgeois n’aurait pas reniée, des décors de théâtre pour son ami Jean- Michel Ribes, en passant par le plafond peint de la chambre de Danielle Mitterrand. Son tableau 1981, l’amène à New York, sur invitation du galeriste Léo Castelli. En 1982, il est le seul Français invité à la mythique exposition Zeitgeist à Berlin. De toile en toile, la mythologie personnelle de l’artiste se fraie un chemin. L’emprunter, c’est embrasser la puissance salvatrice de l’art. Il y a 30 ans, l’artiste et son épouse Elizabeth, ont fondé l’association La Source, accueillant des enfants, parce que « ».
LES FABLES DE GAROUSTE
Oct 19, 2022
1 minute
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