Il faut accepter de suivre un chemin sinueux, de grands tableaux en toiles monumentales peuplés de colosses puis de personnages aux corps distordus. Et de s’égarer, de perdre pied face à ces peintures figuratives aux couleurs claquantes, tirées de lectures érudites et de rêves. Il faut accepter de ne pas tout comprendre.
La rétrospective consacrée à Gérard Garouste, 76 ans, au Centre Pompidou à Paris compte 120 tableaux, des formats imposants, et quelques sculptures. L’ensemble est dense, avec Adam et Ève aux corps liquides –, au-delà des séries plus connues évoquant des scènes bibliques marquées de rouge, avec des personnages déformés tel (2005).