Françoise Pétrovitch, femme d’images, aime les mots et donne ce titre enclin au mystère à l’exposition de son oeuvre imprimé à la BnF. « » Dualité des êtres et précarité des jours, elle parle pinceau » D’une autre série « Les photos de vacances des autres n’intéressent personne », réalisée aussi en 1999, s’affirme son vocabulaire plastique. Personnages décontextualisés seuls sur la feuille, réserves blanches dans la couleur, jeux d’échelles, multiplication des points de vue se retrouvent dans ses oeuvres postérieures. Puis vient Radio Pétrovitch. 1365 dessins issus d’un rituel quotidien initié par l’artiste. Chaque matin, pendant deux ans et demi, elle capte une actualité qu’elle traduit au trait, puis l’après-midi, elle réalise un autre croquis intime, personnel. Ils seront compilés dans un ouvrage édité par Semiose, sa galerie, en 2009. Se lit en creux « ». En explorant toutes les techniques de l’impression, gravure en taille-douce, lithographie, sérigraphie, offset, repoussant toujours les limites, à l’exemple de son travail en plusieurs couleurs sur une seule pierre, elle emmène l’observateur par la main, l’invitant dans l’envers du miroir. D’êtres masqués en animaux surdimensionnés, il n’est question que d’altérité.
L’ENVERS DU MIROIR
Oct 19, 2022
1 minute
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