L’OFFICIEL : À quel moment sentez-vous qu’une chanson est finie ?
THOMAS MARS : Quand on est épuisés… Si l’on continuait à travailler dessus, le dégoût prendrait le dessus. On sent qu’elle est terminée quand on a l’impression d’avoir essayé toutes les combinaisons possibles, et que la version finale est celle qui trahit le moins l’esprit d’origine.
L’O : Vous avez tendance à procéder par addition ou par soustraction ?
CHRISTIAN MAZZALAI : Sur cet album, par soustraction, c’est un des mots-clés de l’album.
Il est plus minimal, selon le principe du , pour reprendre une formule de Philippe Zdar (le très regretté musicien et producteur, disparu accidentellement en 2019, qui avait coproduit l’exceptionnel album , récompensé par un grammy award en 2010). Si l’un de nous n’aime pas quelque chose, on on observe cette méthode. Par exemple, sur le morceau on calait, mais à la fin Deck et Chris ont trouvé un truc sur le refrain qui l’a débloqué.
