Boire, fumer, brûler la chandelle par les deux bouts… et jouer Chopin comme personne. Plus d’un demi-siècle après sa disparition, l’astre Samson François se déplace toujours de nuit et n’a rien perdu de son pouvoir de fascination.
nnemi de l’immobilisme et de l’eau tiède, le pianiste faisait les choses vite, voyait tout en grand, se donnait sans compter à un public prêt à lui pardonner ses excès. « Prendre un billet de concert, c’est prendre un billet pour l’aventure », avait-il coutume de dire. L’aventure, pour le jeune Samson,