C'est l’un des écrivains américains les plus lus en Europe. À 67 ans, Douglas Kennedy cumule près de 25 livres, dont de nombreux best-sellers. Il partage sa vie entre le Maine, New York, Londres, Berlin et Paris. Son dernier roman, paru en France au printemps, abordait avec prémonition la question de l’avortement quelques mois avant que la Cour suprême ne remette en question l’arrêt Roe v. Wade sur le droit à l’IVG. Alors que Donald Trump est cité à comparaître par le comité d’enquête sur l’assaut du Capitole, Douglas Kennedy, depuis sa maison du Maine, décrit et décrypte pour le JDD Magazine, les enjeux des élections de mi-mandat du 8 novembre et dévoile certains de ses petits secrets de fabrication.
Quel est votre regard sur les élections de mi-mandat qui auront lieu le 8 novembre et dont on dit qu’elles seront déterminantes pour l’avenir de la présidence de Joe Biden ?
Il y a encore trois mois, je pensais qu’elles seraient catastrophiques pour le président et pour le Parti démocrate. Je n’en suis plus si sûr aujourd’hui. La décision de la Cour suprême cet été sur le droit à l’avortement a tout