Plus d’un tiers des stations à sec, des queues longues comme un jour sans plein, de la resquille, des bagarres, des prix fous sur les totems… Les “tensions” évoquées initialement par le gouvernement se sont muées, au fil des jours, en véritable pagaille. Et la perspective de voir beaucoup de monde sur la route à la Toussaint risque d’en remettre une couche.
A quoi faut-il s’attendre ?
Souk ou pas souk pour ravitailler pendant les vacances? Emmanuel Macron l’a promis: le retour à la normale, c’est pour maintenant. Pas gagné! En effet, malgré les négociations entre Total et les syndicats, et la réquisition de salariés des raffineries, les effets de la grève entamée début octobre vont encore se faire sentir au moins jusqu’à début novembre. Et ce, alors même que la demande de carburant va augmenter à l’approche de la Toussaint ! Bref, les files d’attente ne vont pas se résorber de sitôt, mais le spectre d’une pénurie totale “à la Mai 68” s’éloigne.
Quid de l’évolution des ristournes ? Si celle de 30 novembre, les vacanciers de la deuxième semaine de la Toussaint seraient largement pénalisés par rapport à ceux partis avant. C’est pourquoi le gouvernement a demandé à TotalEnergies de prolonger son geste, ce qui l’engage, lui aussi, à faire un effort durant au moins un mois (une prolongation de quinze jours étant techniquement complexe). En espérant que la décision prise sera suffisante pour éviter un méga rush dans les stations-service fin octobre!