Sa place dans le savoir médiéval
Au Moyen Âge, l’arbre « Jusqu’à la fi n du XII e siècle, la proximité d’un vaste fond forestier retentit sur tous les aspects de la civilisation : on peut en découvrir la marque aussi bien dans la thématique des romans courtois que dans les formes inventées par les décorateurs gothiques. Pour les hommes de ce temps, l’arbre est la manifestation la plus évidente de la nature végétale », note ainsi le médiéviste Georges Duby dans son livre Guerriers et paysans (1973). Mais comment le définissent-ils? Et quelle place occupe-t-il dans la culture savante médiévale?
La botanique, en tant que science, n’existe pas encore. Pour autant, les grands herbiers qui fleurissent à partir du XII siècle témoignent d’une connaissance certaine des plantes. Une connaissance largement inspirée d’auteurs antiques tels que Pline l’Ancien ou Dioscoride. Ce savoir classique est diffusé dès le, et va se mâtiner au fil du temps de références chrétiennes.
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