Le jeu des influences

orsqu’en vue de ce numéro, nous commençons à regrouper, au cœur de l’été, les parutions et travaux récents en photographie de rue, deux choix de “classiques” se présentent à nous. Le premier est Harry Gruyaert. Le photographe de l’agence Magnum nous suggère, dans son nouveau livre, de, mieux qu’à nous, il dira de cette expérience : Finalement, nous publions dans ce numéro les deux sujets. La mort de William Klein à l’âge de 96 ans nous a poussés à revoir notre pagination quelques jours avant le bouclage, pour un ultime hommage à son immense talent, à sa personnalité hors du commun et à ses images qui ont formé l’œil de nombreux artistes. L’identité d’un photographe se nourrit toujours d’influences, quitte à les remettre en question. Il n’y a qu’à demander à Martin Parr. Le trublion anglais découvre la photographie à travers notamment les travaux d’Henri Cartier-Bresson, pratique un noir et blanc assez orthodoxe, avant d’évoluer vers, comme le lui a reproché plus tard le maître français. Martin Parr était alors parvenu à couper le cordon pour trouver son propre style.