ue pèsent les mots face au courage de ceux qui risquent leur vie tous les jours ? À cette interrogation légitime, Marjane Satrapi répond par un cri du cœur : « Rien n’est pire que l’indifférence ! » Dans son atelier du XIe arrondissement de Paris, où elle nous a reçus pour évoquer les manifestations qui embrasent son pays depuis près d’un mois, l’autrice de BD et réalisatrice à succès brocarde les féministes françaises, « à côté de la plaque », et rêve très fort d’enterrer le régime des mollahs. À ses côtés, Zar Amir Ebrahimi, actrice primée à Cannes en mai dernier, est aussi réservée que son aînée est extravertie. Mais toutes deux sont unanimes : pour continuer à résister, le peuple iranien a besoin du soutien de la communauté internationale. Entre espoir et angoisse, conversation à bâtons rompus autour d’un cendrier qui déborde avec deux
MARJANE SATRAPI ET ZAR AMIR EBRAHIMI LE PRIX DE LA LIBERTÉ
Oct 13, 2022
7 minutes
MARJANE SATRAPI ET ZAR AMIR EBRAHIMI LE PRIX DE LA LIBERTÉ
La dessinatrice de « Persepolis » et la comédienne, prix d’interprétation à Cannes pour « Les nuits de Mashhad », nous enjoignent à soutenir les femmes iraniennes dans leur combat.
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