Autrefois rendez-vous incontournables des amateurs d’automobiles, les salons peinent à exister désormais. Si, en 2004, le Mondial enregistrait un record de fréquentation en attirant 1,46 million de visiteurs, l’ambiance est moins à la fête depuis quelques années. Petit à petit, les constructeurs ont commencé à bouder les événements de ce type (souvent trop onéreux pour leurs budgets de plus en plus restreints), et la pandémie de Covid-19 n’a fait qu’aggraver le phénomène. Depuis 2020, les organisateurs du Salon de Genève ont définitivement jeté l’éponge, en annulant les trois dernières éditions et en annonçant que la prochaine se tiendrait en novembre 2023, mais… au Qatar ! Quant à l’autre grand-messe, qui se déroulait à Francfort une année sur deux (en alternance avec Paris), elle a été remplacée par le Salon de Munich l’an dernier.
Bonne nouvelle, toutefois : dans ce contexte plutôt morose, la France résiste, et le Mondial de l’auto ouvrira bien ses portes au public dès mardi prochain, et ce, pour six journées (jusqu’au dimanche 23 octobre), que l’on espère réjouissantes. Car, deuxième bonne nouvelle, les constructeurs français ont répondu présent. Renault viendra en force avec pour objectif d’enthousiasmer le public grâce à ses concepts inspirés des iconiques 4L et R5. On retrouvera aussi d’autres marques du groupe français: Alpine, Dacia (ainsi que Mobilize) et leurs lots de surprises. Peugeot fera la part belle à sa dernière nouveauté, l’inédit 408, sans oublier DS et sa gamme électrifiée E-Tense. Seul Citroën manquera à l’appel.
Les absents ont toujours tort
Pour autant, certains n’ont pas souhaité (ou pas pu) participer à cette édition. C’est le cas du groupe Volkswagen (d’Audi à VW en passant par Lamborghini et Porsche), ainsi que de
