LES VENTS EN POUPE

ar sa richesse et son excellence, l’impressionnante discographie du Netherlands Wind Ensemble chez Philips (le coffret de dixsept CD réunit tout ce qu’il a gravé pour le label hollandais entre 1968 et 1977), permet de dresser le panorama d’un répertoire peu connu et souvent négligé en dehors de, Mozart aura été l’un des rares compositeurs à sublimer le genre. Rien d’étonnant à ce que les musiciens néerlandais s’en emparent d’emblée, à la suite de leurs aînés anglosaxons, les London Wind Soloists emmenés par le clarinettiste Jack Brymer. Sous la direction du hautboïste Edo De Waart (un temps soliste au Concertgebouw d’Amsterdam), les divertimentos et sérénades à six, huit ou dix se parent d’une élégance classique indémodable, tout comme les , duos et autres trios. En 1969, l’impeccable gravure de la sera d’ailleurs saluée par le Prix Edison.