u’aura-t-il manqué à ces , 110 du nom? Pas le public, qui a répondu présent, avec plus de 50 000 spectateurs sur vingt-neuf représentations. Mais, pour diverses raisons, le nouveau a fait couler beaucoup d’encre, en des termes pas toujours très sympathiques ( critique p. 55). Malédiction, pour commencer:, dans un rôle de Wotan pour lequel Günther Groissböck puis John Lundgren s’étaient fait porter pâles. Parfum de scandale, ensuite, sur la Colline sacrée: à un spectateur qui huait sa Brünnhilde, Iréne Theorin a décoché un doigt d’honneur… Quant à la reprise de , elle a provoqué une passe d’armes inattendue entre la directrice du festival, Katharina Wagner, et le chef Christian Thielemann. La première a demandé au ténor Klaus Florian Vogt, qui chantait le rôle-titre, de remplacer le mot « » (« guide ») par « » (« protecteur »), à la fin de l’ouvrage. « C’est une substitution courante », s’est justifiée l’intendante, soucieuse de prendre ses distances avec les compromissions pro-hitlériennes de ses aïeux. « Excusez-moi, mais où allons-nous? », s’est offusqué le chef, un conservateur prompt à dénoncer les ravages de la .
Bayreuth sous les bombes
Sep 29, 2022
2 minutes
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