EDVARD MUNCH GÉNIE LARGE SPECTRE
Le musée d’Orsay révèle la palette tellement diverse du peintre norvégien surtout célèbre pour « Le cri »
Dans son regard venu des brumes, même les couleurs à la Van Gogh sont mélancoliques
Il lui aura fallu attendre l’âge de 50 ans pour devenir prophète en son pays. À la Belle Époque, la critique conservatrice le qualifie de peintre « anarchiste » tandis que la Norvège bon chic bon genre le sacre « champion du laid ». Dans les années 1930, l’Allemagne hitlérienne censure ses œuvres : onze de ses tableaux confisqués ne seront jamais retrouvés. Celui qui avait été mis à l’index par les nazis aura droit, sous l’occupation des mêmes nazis, à des funérailles dignes d’un chef d’État.
Dès 1900, « M le maudit » devient à Berlin un peintre dernier cri
C’est dans l’atelier de son ami Edvard Munch que l’écrivain Adolf Paul voit arriver une jeune femme à la peau diaphane, les bras nus, « avec de longs cheveux roux, tentaculaires, ruisselant sur ses épaules comme du sang congelé ». « Agenouilletoi
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