Quelle différence entre le bourdonnement des appareils chez le dentiste et le rire de l’être aimé ? Entre l’odeur du sol mouillé par la pluie et celle d’une fuite de gaz ? Entre la saveur des bonnes soupes de grand-mère et celle, plus acre, de ses tartes brûlées ?
Tous ces exemples sont des souvenirs, certes : ils sont gravés quelque part dans l’enchevêtrement de nos neurones. Pourtant, quelque chose les différencie : si nous les revivons, certains nous feront saliver quand d’autres nous feront fuir. Comme nombre des images qui pétrissent notre mémoire, notre cerveau y a en fait accolé un sentiment, bon ou mauvais. Cette caractéristique cognitive est appelée “valence”.
Et elle est tout