A fin de tendre vers une bonne efficacité de terrain pour identifier les mâles, il convient de se pencher sur les caractéristiques des sangliers en fonction de leur sexe. Dans les forêts, au coin du feu lors des repas de chasse, les récits vont bon train et les grandes théories fusent, parfois au point d’y perdre son latin. Pourtant, de manière tout à fait factuelle, des critères objectifs existent. Le premier d’entre eux concerne les attributs sexuels.
À l’arrière, les doutes s’évanouissent
Objectivement, un animal équipé de testicules, appelés « suites » chez le sanglier, donne un bon indice sur son sexe – c’est un euphémisme. Et, par voie de conséquence, un animal qui en est dépourvu est, jusqu’à preuve du contraire, une laie! Il ne reste qu’à établir l’identification de ces attributs masculins sur le terrain, au saut de l’allée (et parfois de la laie), et souvent c’est là que le bât blesse. Déjà, il est à noter que les suites augmentent de volume en