Les nombreux sentiers, empruntés par les initiés, débouchent par fois sur des sanctuaires, destinés aux divinités de la migration, aux sons de la nuit et au soyeux des bruissements d’ailes.
On m’a conduit, il y a longtemps déjà, à l’extrémité d’un de ces passages perpétuellement venteux, qui tombent dans le vide. Peu avant le précipice de craie, enchâssée dans un écrin de blé vert, la flaque est posée comme un diamant sur une marée d’émeraude. Petite, elle est le réceptacle d’une eau qui se fait rare à cette hauteur, une oasis en pays de Caux, une étape pour oiseaux fatigués.
La poésie de