MICHEL DRUCKER UN JEUNE HOMME DE 80 ANS
Il a su au premier coup d’œil que Dany Saval serait la femme de sa vie
Sa longévité, il la doit autant à ses fans qu’à son clan. Une famille aux allures de générique télé. Jean, son frère adoré et regretté, fut patron d’Antenne 2 puis de M6 ; Marie, sa nièce, est journaliste. Léa, son autre nièce, est actrice. De sa femme Dany, comédienne de renom dans les années 1960, Michel dit : « Elle connaissait ce métier et ses dangers bien avant moi. » « Elle est le pilier de notre famille », confirme Stéfanie Jarre, la fille de Dany, ex-décoratrice de télévision devenue scénographe. Elle est habituée à tout porter. C’est une force tranquille. Michel, lui, est un grand intuitif. »
Dany Saval « J’ai tout de suite vu que Michel ne savait pas gérer les tâches les plus élémentaires. Tout ce qu’il sait faire, c’est sa valise »
Interview Irène Frain
Paris Match. Quelles sont les qualités requises pour être la femme de l’anxieux Michel Drucker ? Ça relève de l’exploit.
Dany Saval. Je ne l’ai pas vécu ainsi. Ça m’a toujours paru évident.
À 80 ans, il ne dételle toujours pas. Vous avez le même âge, vous pourriez avoir envie de souffler…
Michel a en effet une vie professionnelle intense mais je suis moi-même très occupée. J’ai ma vie ! À commencer par Li-za, mon association de protection des animaux. Et je suis très famille : Stéfanie, ma fille, habite l’immeuble voisin du nôtre ; ma petite-fille, Rebecca, n’est pas loin non plus, et mon frère Philippe Alain travaille dans la société que nous avons fondée Michel et moi. Ça aussi, ça occupe !
Vous étiez une actrice extrêmement connue, ça a dû être difficile de vivre dans l’ombre de Michel.
Non. Par tempérament, j’aime la discrétion.
Après quelques années de mariage avec lui, vous vous êtes éclipsée des plateaux. Vous ne le regrettez pas ?
Pas un instant. Ma vie, très tôt, a été riche en événements et en expériences de toute nature. J’ai commencé à travailler à 8 ans !
Si tôt ?
Je suis une enfant de la balle. Je voulais être danseuse étoile, mes parents m’avaient inscrite à l’École du spectacle. En plus de mes heures de scolarité “normale”, je dansais le soir au théâtre Mogador dans une opérette. J’étais en classe de 13 à 17 heures. Quand la cloche sonnait, j’avais peu de répit, je devais être au théâtre à 19 heures pour le maquillage et l’habillage. Je rentrais vers 23 heures. Je vivais au
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