SOS SURPÊCHE
À Visa pour l’image, ce reportage sonne l’alarme sur des océans dépouillés de leur faune à l’échelle industrielle
Chassés sans pitié par l’homme, les requins deviennent une espèce fantôme
Les superprédateurs font grise mine, victimes d’une chasse bien plus féroce que celle qu’ils pratiquent. Massacrés, décapités, dépecés en mille morceaux, ces spécimens seront éparpillés dans le monde entier. La tête et la chair partiront au Nigeria, et les ailerons en Chine, où ils entrent dans la composition d’une soupe gastronomique très prisée lors des banquets. L’ingéniosité humaine a su vider les océans ; elle pourrait aussi permettre d’y puiser une nourriture abondante et sans cesse renouvelée, à condition de laisser les espèces se reproduire. Pour que ce genre d’image ne revienne pas éternellement nous hanter.
De l’Inde à l’Alaska, l’exploitation intensive pille les mers pour répondre à une affolante demande mondiale
Nous engloutissons la chaîne alimentaire de haut en bas : les grosses espèces, puis les proies de plus
