L’aiguille, libre et incisive, est comme un pinceau ; le fil, comme un tube de couleur pure.
Après avoir sillonné l’Asie et le Moyen-Orient pendant trente-cinq ans, Pascal Monteil a trouvé refuge à Arles depuis 2017. Pourtant, lorsqu’il brode sur son toit-terrasse, à ciel ouvert, l’artiste semble être partout à la fois : sur la, raconte l’artiste. Ces scènes, Pascal les brode sans esquisse, mais grâce à un travail d’écriture qu’il mène au préalable sur sa machine à écrire Olivetti “Valentine” rouge, dessinée par Ettore Sottsass. “” L’arche de Noé, la vie secrète d’un hôtel, un Jérusalem sous LSD, la maison jaune de Van Gogh… la beauté et le chahut du monde se réinventent sous un imaginaire prolifique.