ace aux funestes réformes du système de formation initiale et continue qui compromettent l’avenir de tout un secteur, le Syndicat professionnel des métiers d’art se mobilise. Un véritable paradoxe, estime Aude Tahon, la présidente d’Ateliers regrette Aude Tahon. Autre grief soulevé dans le rapport remis aux pouvoirs publics: la refonte des critères de certification des formations continues en application de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». Le risque est ni plus ni moins de voir disparaître des organismes, faute de financement public, et avec eux, une offre de formation continue indispensable, redoute Ateliers d’art de France. Pourtant, à ce jour, sur les 281 métiers d’art reconnus par la loi seulement 91 filières de formation sont officiellement identifiées. C’est près d’une personne sur trois qui suit une formation généraliste, proche du métier qu’elle vise, sans qu’elle ne lui corresponde totalement, souligne le rapport. Pour porter ses revendications, Ateliers d’art de France a lancé une pétition qui recueillait déjà plus de 3 000 signatures au début de l’été.
Il faut sauver nos métiers d’art !
Aug 30, 2022
1 minute
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