Avec Homo numericus – La « civilisation » qui vient (Albin Michel), son dernier ouvrage et l’un des essais phares de la rentrée, le spécialiste des dettes souveraines analyse les arcanes de la révolution numérique, les espoirs qu’elle a suscités et les déceptions qu’elle engendre.
Votre dernier livre s’articule autour de l’« Homo numericus ». Quelles sont ses caractéristiques ?
Il est à la fois libertaire et libéral. Son ton « antisystème » est un héritage de la contre-culture des années 1960, dont les pionniers de la révolution informatique sont les enfants. Mais il est aussi le produit de la