Correspondante
Londres (Royaume-Uni)
Depuis l’annonce de sa démission le 7 juillet et jusqu’au passage de témoin avec Liz Truss ou Rishi Sunak mardi, Boris Johnson était censé gérer les affaires courantes. Ni plus ni moins. Mais, jusqu’au bout, celui qui, enfant, se rêvait n’aura fait que ce que bon lui semble. La déclaration de l’état de sécheresse en Angleterre et au pays de Galles mi-août n’a pas empêché le Premier ministre de s’envoler pour des vacances en Grèce, une semaine après son retour de [] a assuré Boris Johnson dans une tribune publiée le 27 août par le. Dans les colonnes du tabloïd, le Premier ministre sur le départ a fait miroiter la publication d’un nouveau plan de soutien aux ménages très rapidement après la prise de fonction de celui ou celle qui lui succédera. Cependant, ses vagues promesses et sa sempiternelle injonction à l’optimisme ne sont d’aucun réconfort à l’heure où 23 % de la population envisage de ne pas se chauffer cet hiver. Les professionnels de santé mettent en garde les autorités contre susceptible de faucher des milliers de vies alors que les mouvements de grève s’étendent.