Après Boris Johnson, le difficile retour au réel
Jul 13, 2022
4 minutes
PAR AGNÈS C. POIRIER (LONDRES)
ne fois n’est pas coutume, Boris Johnson a dû se rendre à l’évidence: il lui faudra laisser sa place à un autre. Mais avant d’accepter les faits, il les nia une dernière fois et fit vivre à la Grande-Bretagne deux jours de folie constitutionnelle. Du jamais-vu outre-Manche. Quand un Premier ministre perd la confiance de son gouvernement et de son parti, l’usage veut qu’il démissionne et qu’il ait la grâce de ne pas se faire prier. Rien, cependant, ne l’y oblige, et c’est là l’une des grandes faiblesses de la démocratie britannique. Elle obéit à des règles non écrites, des « conventions de gentlemen » qui appartiennent à la Grande-Bretagne d’antan, celle d’avant
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