Visions multicolores
en 2003, Olafur Eliasson place un soleil artificiel dans la salle des turbines de la Tate Modern. Son projet intitulé offre une expérience individuelle et collective dépouillée du vernis élitiste de l’art. Au passage, il ouvre la voie à une nouvelle vision desiècle. À partir du 22 septembre, l’artiste islando-danois pose ses valises à Florence, pour une exposition au Palazzo Strozzi, datant du XVsiècle. Le parcours qu’il a conçu in situ nourrit un dialogue avec les éléments historiques du bâtiment, un chef-d’œuvre d’architecture imaginé par Filippo Strozzi comme une revanche contre les Médicis. De nos jours, le Palazzo Strozzi représente un rappelle Arturo Galansino, directeur général de la fondation Palazzo Strozzi et commissaire de cette exposition, soulignant qu’Olafur Eliasson Le Scandinave évoque lui-même l’influence centrale de l’architecture dans la création de cette exposition personnelle : Cette présentation, en préparation depuis 2015, rassemble plusieurs pièces inédites ainsi que des réadaptations de travaux précédents comme qui projette les silhouettes des visiteurs en les diffractant et les démultipliant. Une immatérialité des plus plaisantes à une époque de marchandisation croissante de l’art. poursuit Arturo Galansino,
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