e secret autour de la grande épidémie de peste de 1346, à l’origine de la mort de plus de la moitié de la témoigne Philip Slavin, historien à l’université de Stirling, en Écosse. Fortement intrigués, les biologistes ont analysé la dentition de 7 dépouilles. Trois d’entre elles, décédées sept ans avant la pandémie, renfermaient l’ADN de la bactérie de la peste. poursuit l’historien. Comment ces “patients zéro” ont-ils été infectés ? Les chercheurs soupçonnent la marmotte comme animal réservoir de la bactérie : les nomades locaux avaient en effet l’habitude de la chasser. La maladie se serait ensuite répandue avec le commerce : diverses pièces de monnaie retrouvées dans les tombes et provenant des frontières de la Chine et d’Iran attestent des relations commerciales entre l’Asie et l’Europe. La région se situait sur la route de la soie, la peste en aurait profité.
