« Sur la piste, il n’y a plus de copains»
Des cinq semaines de vacances que lui a offertes l’annulation du Grand Prix de Finlande, Fabio Quartararo en a passé une partie à s’entraîner et récupérer de sa chute aux Pays-Bas. Le reste, il l’a consacré à se détendre en famille et à prendre du bon temps en Italie, puis en Grèce. Histoire de recharger les batteries et de préparer au mieux la dernière ligne droite d’une saison qui pourrait bien le voir enchaîner un deuxième titre de champion du monde MotoGP.
Fabio, à la stupéfaction générale, tu as été sanctionné au soir du Grand Prix des Pays-Bas pour avoir bousculé Aleix Espargaro en tombant sous ses roues. Comment les stewards ont-ils justifié la pénalité qu’ils t’ont infligée pour la prochaine course à Silverstone?
Ils m’ont convoqué après la course pour me dire que mon dépassement était trop ambitieux. Dans ces cas-là, on te demande de t’expliquer mais en fait, ça ne sert à rien, car leur décision est déjà prise. Tu es coupable avant même d’avoir été entendu. En fait, je suis juste monté les voir pour être informé que je serai pénalisé d’un long lap pour la prochaine course à Silverstone. Franchement, je trouve vraiment injuste d’être pénalisé parce qu’ils n'ont pas fait leur boulot correctement aux Grands Prix précédents.
Qu’est-ce que tu leur as dit?
Tu ne peux pas dire grand-chose quand ils ont déjà leur idée en tête. Le tour d’avant, j’avais vu qu’il y avait une possibilité pour attaquer Aleix dans ce virage, c’est pour ça que j’ai retardé mon freinage. Malheureusement,
