Si Bolsonaro s’accroche au pouvoir…
Voilà un défaut que n’a pas Jair Bolsonaro: la dissimulation. « Seul Dieu peut m’arracher au pouvoir », clame le président brésilien. De Rio à Manaus, tout le monde est prévenu: on ne se débarrassera pas de lui comme ça. A moins de dix semaines de l’élection présidentielle du 2 octobre (second tour prévu le 30), et alors qu’il vient d’annoncer sa candidature, ce 24 juillet, pour un nouveau mandat, la jeune démocratie brésilienne n’a jamais paru aussi menacée depuis la fin de la dictature militaire en 1985.
Régulièrement agitée par Bolsonaro, la menace d’une « rupture » se précise. Voilà des mois que le dirigeant d’extrême droite (Parti libéral, PL) insinue qu’il pourrait ne pas reconnaître le verdict des urnes si, comme le lui prédisent les sondages,
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