Trois fois MARINA
D’un coup, elle fredonne : « C’est la kiffance, c’est la kiffance...» Oui, Marina Foïs reprend bien le tube du rappeur Naps en pleine séance photo. Cela surprend les réalisateurs Ludovic et Zoran Boukherma, posés sur ses genoux. Tiens, une autre idée lui traverse l’esprit : l’hymne de la gendarmerie nationale. « Pour la patrie l’honneur et le droit... » Bientôt, le trio chante d’une même voix. Pourquoi connaissent-ils ces morceaux par cœur ? Ils figurent tous deux dans leur nouveau film, L’Année du requin, sorte de Dents de la mer catapultée en terres landaises.
Impossible de cantonner Marina Foïs à un répertoire. Au cinéma, elle vogue d’un genre à l’autre avec une facilité déconcertante. En l’espace de deux mois, elle est à l’affiche de la comédie du drameet du film de genre des frères Boukherma. Combien de rôles en 2022 ? « Cinq ? Six ? » me lancet-elle sans grande certitude, dans un café parisien où elle a ses habitudes. À l’intérieur, le personnel la salue par son prénom. Dehors, le
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