l’instar de Jean-Michel Basquiat, Gil Scott-Heron fait partie de la longue liste d’artistes militants noirs à qui la ville de New York a apporté autant d’inspiration que de drogues dures. Considéré comme le père du rap moderne et le parrain du hip-hop, cet adepte du spoken word adapté à son époque aura vécu une vie entre crack et prison, en totale adéquation avec ses textes. (Les Arènes), une biographie qui rappelle page après page comment le système américain recycle à coups d’injustice les artistes noirs en artistes noirs morts. Avant d’être un énième volume sur Scott-Heron, l’ouvrage est le fruit de dix ans de rendez-vous ratés avec le musicien pour cause de séjours en prison, jusqu’à son décès. Sébastien Piquet, qui a réalisé la mise en cases, a choisi un style entre Philippe Dupuy et Chauzy pour raconter le tragique destin de l’artiste.
Lemmy continue à tenir la vedette
Jul 21, 2022
2 minutes
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