Eduardo Francisco Pironio En route vers la sainteté
La 16e édition des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) était prévue cet été à Lisbonne, mais le pape a décidé de reporter l’événement à l’an prochain, en raison de la crise sanitaire. Ces rencontres entre jeunes de tous les horizons et de tous les pays, qui rassemblent plusieurs milliers, voire des millions de participants, ont été instaurées par Jean-Paul II en 1986. Mais un autre homme a contribué à la création et à la promotion des JMJ, Eduardo Francisco Pironio.
Né le 3 décembre 1920 à Nueve de Julio, dans la province de Buenos Aires, il est le 22et dernier enfant de Guiseppe Pironio et Enrica Rosa Buttazzoni, un couple d’Italiens modestes originaires de la région du Frioul, au nord-est du pays, qui émigre en Argentine à la fin du XIXsiècle. « Il y a quelque chose de miraculeux dans cette histoire », raconte l’homme, pour évoquer sa venue au monde. Lorsque sa mère donne naissance à son premier enfant, à seulement 18 ans, elle tombe gravement malade. Durant six mois, elle reste clouée au lit. A son rétablissement, les médecins lui annoncent qu’elle ne pourra plus avoir d’enfants. Désemparée, la jeune femme consulte alors l’évêque auxiliaire de La Plata, à une cinquantaine de kilomètres de Buenos Aires, qui la rassure et célèbre une messe, demandant sa protection. « Elle a finalement donné naissance à 21 autres enfants. Je suis le dernier et elle a vécu jusqu’à 82 ans », s’amuse le religieux.
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