Agnès Verdier-Molinié: « La Nupes n’a pas compris que l’argent magique est fini »
L’ARGENT MAGIQUE, CLAP DE FIN. Le retour de l’inflation et la remontée des taux d’intérêt ont replacé la question de la dette publique et des déficits sur le devant de la scène. L’année dernière, dans La France peut-elle tenir encore longtemps? (Albin Michel), Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap, think tank libéral), fustigeait déjà la « théorie monétaire moderne » (TMM), et sa papesse Stephanie Kelton, auteure du Mythe du déficit. Ce courant, en vogue ces dernières années, défend l’idée que la dette et les déficits ne sont pas un problème pour les Etats. Estimant qu’aucun pays « conséquent » ne peut s’affranchir des règles de gestion, l’auteure du récent Le Vrai Etat de la France (L’Observatoire) explique pourquoi, selon elle, le « quoi qu’il en coûte » est une erreur depuis le début.
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