L’affaire SVR Lazartigue encalminée
eudi 23 juin, s’est tenu au tribunal judiciaire de Paris l’audience consacrée à l’action intentée par le groupe Kresk à l’encontre de la classe Ultim 32/23 au sujet de la potentielle non-conformité du trimaran aux règles de la classe. Toujours met tout le monde sous tension. Parce qu’il rend les autres Ultimes déjà obsolètes pour les uns? Parce qu’il ne respecte pas les règles pour les autres? Le débat reste ouvert. Ce qui est sûr, c’est que la conception « flush deck » du trimaran de François Gabart représente un gain considérable en termes d’aérodynamisme et de stabilité en abaissant le centre de gravité. Et que la procédure en cours donne à la course au large comme un air d’America’s Cup qui risque de ne pas plaire à un public français peu friant de ce genre de joutes! Quoi qu’il en soit, le but de cette démarche, qui est d’obtenir une dérogation pour permettre au trimaran construit chez Mer Concept de participer à la Route du Rhum ou, dans le cas contraire, de dédommager son sponsor à hauteur de 18,5 millions d’euros, sur la base d’une « perte de retombées médiatiques et de renommée (sic) », ne va pas résoudre le différend sur le fond. Et c’est bien là que le bât blesse car cette polémique qui enfle depuis des mois dessert le monde de la course au large tout en renvoyant aux amateurs de ces géants des mers une image négative. Prochaine étape, le 21 juillet prochain, date à laquelle le verdict est attendu par des armateurs remontés comme des coucous suisses, chacun campant sur sa position initiale…
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