omme dirait un amateur de café, , en cette période de vacances? Inutile de rappeler ici que l’intéressée n’a pas toujours eu bonne. » Ce dont on ne s’avise pas toujours, c’est que l’étymologie ne la rate pas davantage: l’ aurait beaucoup à voir avec l', les deux états n’étant séparés que par l’épaisseur d’un suffixe. Dès lors, le message est clair: celui qui ne fait rien ne sert à rien, est inutile à la société et se complaît dans le vain. Le , qui ressemble beaucoup aux précédents, physiquement comme moralement (le mot qui l’exprimait en latin est à l’origine de notre ), n’était pas forcément mieux loti qu’eux. Le respectable n’est rien d’autre, après tout, que… son antonyme: . C’est assez insister, par ricochet, sur le caractère improductif du loisir! Quant à du XVI siècle, s’il fut d’abord perçu comme celui qui peut se donner le temps de faire les choses, il se trouva rapidement assimilé à celui qui en a suffisamment pour se permettre… de le perdre en bagatelles. Un tableau finalement moins reluisant que culpabilisant, à l'heure de profiter du farniente estival!
