es MG B pullulent dans toutes sortes de compétitions automobiles. C’était vrai à l’époque, mais aujourd’hui aussi. Que ce soit en circuit comme sur route fermée, le petit roadster anglais est largement représenté. Est-ce pour une basse raison d’argent? Car la marque a toujours su offrir au plus grand nombre l’accès à la performance. Ou est-il vraiment fait pour ça? Les deux, mon capitaine! Mais pour en avoir le cœur net, et surtout pour le plaisir, me voilà rendu sur le circuit du Val de Vienne, à côté du Vigeant près de Poitiers. Je profite pour l’occasion d’une journée de roulage, un comme disent les habitués, organisée par nos confrères et amis du mensuel ( ). Et il n’y a que du beau monde dans les paddocks. Des Lamborghini, des Ferrari, des McLaren, des BMW, des. Son arbre à cames a les dents longues, ses deux carburateurs SU ont été troqués contre un Weber double-corps de 48, sa culasse et son équipement mobile ont été affûtés. Avec une puissance qui culmine à 157 ch, les 98 ch d’origine sont bien loin et promettent quelques belles envolées. D’autant que, si le petit moteur n’offre pas le couple de camion d’un dragster américain, il n’a pas à traîner une gueuse de plomb. Déjà pas très lourd, le châssis de cette MG se voit encore allégé, même avec l’indispensable équipement de sécurité, arceau, harnais, siège et extincteur. Résultat: 840 kg sur la balance. Là réside tout son secret.
