“Généreuse et accueillante, l’île indonésienne est une ode à la nature et au bien-être.”
L’aéroport bruisse de cris et de rires. Ceux des Balinais qui accompagnent le départ d’un père ou d’un fils, ceux des propriétaires de guest houses qui attendent les voyageurs, une pancarte à la main. Comme toujours en Asie, le brouhaha vous happe et vous rend joyeux. Une eau de coco pour se rafraîchir et, déjà, la voiture file sur l’autoroute. Construite sur pilotis, elle semble flotter sur les eaux, surfer sur la mangrove. Les défenseurs de l’environnement y trouveraient à redire, à juste titre. Mais elle est là, et bien pratique. Fini les embouteillages et les traversées de villages chaotiques. C’est désormais en une poignée de minutes que l’on rejoint les plages du sud de Bali, un doux sas de décompression après 18 heures d’avion.
PARADIS ARTIFICIELS DU LITTORAL
Dans les années 1970, Kuta attirait dans les années 1960, avant que Kuta ne la détrône. Sa longue plage a le défaut d’être peu profonde et la mer se retire très loin à marée basse. Ce qui n’empêche pas les familles en goguette et la jeunesse à la recherche d’amourettes de s’y précipiter chaque week-end. Le long de la promenade livrée à des bars et restaurants les pieds dans l’eau, on contemple cette tranche de vie locale en dégustant un (un mélange de fruits, gelée et glace pilée) ou un jus de pitaya (le fruit du dragon) à l’étrange couleur rose fluo.