Bernard Fresson Un « ours » au grand cœur
Il était de ces acteurs précédés par leur corps massif et leur voix puissante. De la trempe de Bruno Cremer ou de Julien Guiomar (avec qui il partagea d’ailleurs l’affiche de de Costa-Gavras au cinéma, en 1969). De ces bonshommes dont la « baraque » trompait parfois les réalisateurs ou les producteurs qui se contentaient de les distribuer dans des emplois de « caractère » ou même des seconds rôles, qui bridaient leur finesse ou même leur talent. Bernard Fresson, disparu il y a tout juste vingt ans, après quarante-cinq », affirmait-il.
